Le loup en Suisse en 2012

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Pour tenter de suivre le loup en Suisse, nous essayons, sur cette page, de regrouper sur cette page les informations dont nous aurons connaissance.

Révision de l'ordonnance sur la chasse

- Ordonnance sur la chasse révisée en vigueur au 15 juillet

Les cantons pourront prendre plus facilement des mesures pour juguler les effectifs de loups, de lynx, de castors et autres ours. Malgré les critiques de tous bords, le Conseil fédéral a décidé mercredi de mettre en vigueur au 15 juillet l'ordonnance sur la chasse révisée.

Le nouveau texte "apporte les bases d'une cohabitation avec la faune sauvage répondant aux besoins actuels", justifie l'Office fédéral de l'environnement. Si la Suisse est riche en animaux sauvages, elle est aussi victime des dommages et des conflits qu'ils causent.

L'ordonnance vise donc à "prévenir les effets négatifs et à trouver le juste équilibre entre protection et utilisation". Moyennant le feu vert de la Confédération, les cantons pourront réguler les effectifs des lynx, loups et castors s'ils menacent fortement les infrastructures, causent des dommages importants au bétail ou réduisent exagérément les effectifs de gibier.

Nouveau concept loup

La Confédération ne délivrera l'autorisation que si la diversité des espèces ne s'en trouve pas menacée. Mais le Conseil fédéral a renoncé à définir précisément la taille des effectifs ou l'importance des dommages.

Ces questions devraient continuer d'être réglées dans les différentes conceptions nationales, comme les plans de gestion du loup et du lynx. Celles-ci peuvent être plus facilement adaptées qu'une ordonnance. Le concept du loup est actuellement en révision. Le Parlement veut s'inspirer du modèle français et introduire en Suisse des "tirs de défense et de prélèvement" contre le loup.

Le tir de défense permet aux éleveurs d'abattre les loups causant des dommages aux troupeau. Le tir de prélèvement autorise la suppression d'un certain pourcentage de loups afin de maintenir l'accroissement des populations régionales dans des limites jugées acceptables.

Le castor disposera lui aussi bientôt d'un plan de gestion. Ce rongeur protégé peut menacer la sécurité des infrastructures par les cavités qu'il creuse ou les barrages qu'il construit. Le canton de Berne autorise d'ailleurs son abattage dans le Seeland depuis 2010.

Source: ats du 27 juin 2012

- Le tir du loup et du lynx sera facilité

Le Conseil fédéral a accepté une révision de l'ordonnance sur la chasse. Il souhaite ainsi parvenir à «un équilibre entre protection et utilisation».

Le Conseil fédéral veut faciliter le tir du lynx, du loup et du castor. Il a approuvé mercredi une révision en ce sens de l'ordonnance sur la chasse qui entrera en vigueur le 15 juillet prochain. Elle permettra également aux cantons de définir des zones de tranquillité pour la faune, où les touristes et les sportifs ne pourront pénétrer que sur des sentiers balisés à certaines périodes de l'année. Pro Natura est fâchée contre cette ordonnance qui peut donner lieu à des décisions «arbitraires».

- «Effectifs régulés»

Dès le 15 juillet prochain, les cantons «pourront réguler les effectifs de ces espèces protégées lorsqu'elles menacent fortement les infrastructures, causent des dommages importants au bétail ou réduisent exagérément les effectifs de gibier», a annoncé le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC). Le tir d'espèces protégées comme le loup, le lynx et le castor, devra cependant recevoir le feu vert de la Confédération et ne sera autorisé «que si la diversité des espèces ne s'en trouve pas menacée».

«Si le pays est riche de sa faune sauvage, il est aussi victime des dommages et conflits dont elle est la cause», a relevé le DETEC. Il s'agit aujourd'hui de prévenir ces effets négatifs et «trouver le juste équilibre entre protection et utilisation» aussi bien avec les animaux pouvant être chassés qu'avec les animaux protégés.

- Zones de tranquillité

«L'utilisation accrue de la nature pour les activités de loisirs augmente la pression sur les refuges de la faune sauvage, qui a besoin d'un habitat tranquille, surtout en hiver», a encore observé le DETEC. Les animaux dérangés prennent la fuite et consomment inutilement beaucoup d'énergie qu'ils ne peuvent pas compenser. Pour les protéger des dérangements excessifs, l'ordonnance sur la chasse donne aux cantons la possibilité de désigner des zones de tranquillité avec l'aide des associations et des organisations concernées. Les sportifs et les touristes ne pourront pénétrer dans ces zones qu'à certaines périodes de l'année et seulement sur les chemins et itinéraires balisés.

Ces dispositions s'accompagnent de toute une série de modifications touchant à la fois les animaux, les chasseurs et l'environnement. Désormais, tous les animaux sauvages indigènes bénéficieront d'une période de protection et les pièges assommoirs seront interdits. Les chasseurs devront prouver périodiquement leurs capacités de tireurs et la mise à mort du gibier sera soumise à des règles très strictes. L'ordonnance prévoit également d'améliorer l'éducation des chiens de chasse.

- Cormoran et sanglier

Les espèces pouvant être chassées et qui causent de gros dégâts vont voir leurs périodes de protection raccourcies, d'un mois pour le cormoran et le sanglier. Le corbeau freux va pouvoir être chassé. Quant aux pêcheurs professionnels, ils pourront «prendre individuellement des mesures de lutte contre les cormorans».

De nouvelles prescriptions vont entrer en vigueur afin «de lutter contre la propagation d'espèces d'animaux non indigènes sources de problèmes». En outre, la perdrix grise fera partie des espèces protégées et il sera interdit d'utiliser de la grenaille de plomb pour chasser les oiseaux d'eau.

- «Non à l'arbitraire»

Les défenseurs de la nature sont fâchés contre cette révision qu'ils considèrent comme une «régression dans nos rapports avec les animaux». Pro Natura n'apprécie guère que l'on mette le castor sous pression alors qu'il faudrait lui offrir plus de place et lui ouvrir des biotopes de meilleure qualité. Selon elle, la nouvelle ordonnance signe «l'arrêt de mort» des castors qui vivent près des infrastructures hydrauliques ou autres.

- Pro Natura s'indigne

Pour Pro Natura, le point qui fâche le plus est l'extension de la notion de dommages aux revenus financiers que les cantons tirent de la chasse. Si un canton voit ses revenus de la chasse diminuer parce qu'un loup ou un lynx se nourrit des populations de gibier, il pourra être tiré. Cela ne «pourra être appliqué dans la pratique - s'il l'est - que manière arbitraire», a dénoncé l'association.

Source: AP du 27 juin 2012

- La nouvelle ordonnance sur la chasse va faciliter le tir du lynx et du loup

La nouvelle ordonnance sur la chasse qui va entrer en vigueur le 15 juillet va permettre de définir des zones de tranquillité pour la faune, tout en facilitant le tir du lynx et du loup.

Le Conseil fédéral veut faciliter le tir du lynx, du loup et du castor. Il a approuvé mercredi une révision en ce sens de l'ordonnance sur la chasse qui entrera en vigueur le 15 juillet prochain. Elle permettra également aux cantons de définir des zones de tranquillité pour la faune, où les touristes et les sportifs ne pourront pénétrer que sur des sentiers balisés à certaines périodes de l'année.

Dès le 15 juillet prochain, les cantons "pourront réguler les effectifs de ces espèces protégées lorsqu'elles menacent fortement les infrastructures, causent des dommages importants au bétail ou réduisent exagérément les effectifs de gibier", a annoncé le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC).

Le tir d'espèces protégées comme le loup, le lynx et le castor, devra cependant recevoir le feu vert de la Confédération et ne sera autorisé "que si la diversité des espèces ne s'en trouve pas menacée".

Source: ap/rber du 27 juin 2012

- Le loup tue une dizaine de moutons en Valais

Le Binntal a été la théâtre de la première attaque de prédateur de l'année. Une dizaine de moutons sont morts sous les crocs de ce qui semble être un loup selon les premières constatations. Des analyses ADN sont en cours

Les résultats des analyses sont attendus pour la semaine prochaine, a déclaré mercredi Peter Scheibler, chef du service cantonal de la chasse, confirmant une information du «Walliser Bote». Une dizaine d'autres moutons sont encore portés disparus.

L'alpage a déjà été la cible d'attaques de loup l'an dernier. Il est difficile à protéger pour des raisons économiques et topographiques. La zone est très escarpée et 80 moutons y séjournent en été. Le troupeau était monté à l'alpage le 22 juin. L'attaque a eu lieu quelques jours plus tard.

Source: ats/Newsnet du 4 juillet 2012

Deux loups rôdent dans le Haut-Valais

La présence de deux loups dans le Haut-Valais est attestée par des analyses ADN. L’un d’entre eux s’est attaqué à fin juin à un troupeau de moutons dans la vallée de Binn et a tué une dizaine d'animaux.

La présence de deux loups dans le Haut-Valais est attestée par des analyses ADN. L’un d’entre eux s’est attaqué à fin juin à un troupeau de moutons dans la vallée de Binn. Une dizaine d’animaux a péri sous ses crocs et une dizaine d’autres ont disparu.

Le deuxième loup rôde dans la vallée de Saas. Les dégâts sont moins importants puisqu’il n’a tué qu’un seul mouton, a indiqué mercredi à l’ats Urs Zimmermann, biologiste au service cantonal de la chasse. Il pourrait s’agir du même animal qui s’est attaqué à des troupeaux en été 2011, une femelle d’origine italienne.

Les analyses se poursuivent pour connaître le pédigree précis des deux individus. Le service de la chasse veut aussi savoir si ces deux animaux ont déjà sévi dans le canton par le passé ou s’il s’agit de nouveaux individus.

Source: ats/Newsnet du 11 juillet 2012