La mystification des faux loups - 2015

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Sur son groupe Facebook, la revue "Plaisir de la chasse" nous offre deux pages relatant la problématique des loups hybrides à la suite de la dernière recommandation de la Convention de Berne. En clair, nous en arrivons à une protection des chiens loups pour s'assurer d'une protection des vrais loups. A la fois un délire écologiste et une catastrophe pour les éleveurs et pour toute la faune sauvage. Mais, pour un écolo, seul le loup a des droits.

- La protection des hybrides de loups financés par les contribuables européens

L'actualité du loup s'est bousculée ces derniers jours : jeudi, une biche poursuivie par un ou des loups, était dévorée dans le jardin d'une maison au cœur d'un village des Alpes-Maritimes ; samedi, un loup de 25 kg était tué près de Grasse en défense du troupeau qu'il avait attaqué à plusieurs reprises; en Israël ce samedi, sur le plateau du Golan, cinq touristes, dont un enfant de 9 ans, étaient mordus par un loup vraisemblablement enragé. Samedi encore, la presse italienne signalait une expérimentation à dormir debout: les proloups ont attrapé deux hybrides, les ont stérilisés et équipés d'un collier GPS.

Ceci pour démontrer qu'il n'est pas nécessaire de tué ces bâtards afin de contrôler leur reproduction. La "gestion" des hybrides de loup fait l’objet d'un programme financé par l'Europe dont la première tranche (2011-2015) a déjà coûté 2,3 millions d'euros. Dans Plaisirs de la chasse actuellement en kiosque, Marie Sabotier signe une enquête sur cette politique de protection des hybrides.