Ecologistes et ours roumains
Si on veut "fixer" un écologiste, l'exercice est facile. Il suffit d'annoncer des fusils des loups ou des ours. Quand au moins deux de ces éléments sont réunis,
vous avez droit à une pétition.
C'est ce qui se produit en Roumanie avec les ours dont le trop grand nombre constitue un problème pour les hommes et probablement pour la nature. Alors que les
roumains s'inquiètent de tant d'ours sur leurs territoires occasionnant des accidents sur des personnes et des perturbations de toutes sortes, les écologistes
s'opposent à la chasse qui permettrait une certains régulation en prétendant une baisse d'effectif du plantigrade.
Que ce soit en France ou ailleurs, nous retrouvons les mêmes discours tenus par les mêmes personnes dans les mêmes réseaux.
- Tout commence par un mail... sur une liste de dialogue
Sur une liste de dialogue publique, un message du 28 mars 2005 est diffusé dans ces termes:
At 10:35 28/03/2005 +0200, you wrote:
Mettre un frein à la destruction des ours en Roumanie en signant la pétition sur le site web:
Merci de diffuser cet appel à vos amis et connaissances.
Michel ITTELET
place de Roly, 12
B-5600 ROLY Philippeville
++32(0)60312486
Voilà! C'est largement diffusé comme demandé mais avant de signer il faut réfléchir et s'informer. C'est ce que je fais sur cette même liste.
- Echanges de dialogue sur la liste...
- Mon message sur la liste
Qui croire ???
Les autorités roumaines annoncent officiellement 6.500 ours et proposent d'en vendre à la France pour repeupler les Pyrénées au minimum 5. (j'ai les mails
originaux en ma possession et quelques autres documents:
voir des extraits ici
Pourquoi croire AVES ou autres..... plutôt que les autorités roumaines?
Le texte de la pétition reste flou : aucune référence quant aux affirmations du nombre, des textes d'illégalité, etc...
Je n'ai pas d'a priori sur le sujet mais je demande des précisions.....
Louis
- La réponse obtenue
At 18:41 28/03/2005 +0200, Michel ITTELET wrote:
C'est pas parce que la Roumanie propose des ours pour repeupler les Pyrénées qu'il faut accepter un massacre tel que celui présenté: c'est plus de la chasse, c'est de l'abattage. Pour s'en convaincre, il suffit de visionner les photos.
- Ma dernière réponse:
Votre propos est déjà différent de l'objet de la pétition. Ou alors j'ai mal compris.
Pour moi la pétition c'est pour sauver l'ours dont la population décroîtrait. Et là vous semblez présenter la chose comme étant contre la chasse.
Ce qui est assez différent...
J'avais cru comprendre qu'il était organisé un système de régulation comme pour le chevreuil par exemple car à ma connaissance, l'ours n'a pas de prédateur naturel
et, en plus, en Roumanie il est nourri dans certains endroits de chasse en particulier.
Mais je peux me tromper... les informations fournies semblent tellement contradictoire selon les sources qu'il devient difficile de faire la part du vrai et du
faux.
C'est toute la problématique.
Ceci dit, selon certains naturalistes, l'avenir d'une faune dépend de la chasse ou plus généralement de l'exploitation touristique (dont la chasse) qu'on en fait... question de moyens mais aussi d'intérêts.
Là aussi je n'ai pas d'a priori mais 6500 bêtes sur une superficie égale à celle des Pyrénées avec une densité de population humaine le double que celle des
Pyrénées ça doit supposer un comportement et une réaction différente de chez nous.
Je note quand même que malgré la chasse il en reste 600 fois plus que dans les Pyrénées.
A méditer!
Car la chasse qui rapporte... on ne tue que rarement la poule aux oeufs d'or
- Epilogue
- Le dialogue s'est arrêté là. Pas de réponse. J'ai été viré au motif que je "choque la sensibilité des listaires par des propos haineux". Dont acte!
- Vu les divers événements relatés par la presse, il ne s'agit pas de problèmes avec des brebis mais des humains
- Contrairement aux affirmations des écologistes, il semble bien qu'il existe un vrai problème de surpopulation. Mais peut-être que ce n'est qu'un fantasme d'anti-ours. Une chose est maintenant certaine: la population d'ours n'est pas en danger en Europe.
