Le Monde des Pyrénées

Introduction d'ours en 2013 ou les prétentions dictatoriales écologistes

Les véritables débuts se situent fin 2010 avec un projet de lâcher au printemps 2011. La consultation publique dont les résultats n’ont jamais été officiellement publiés mais dont nous avons pu obtenir les résultats, est particulièrement négative pour ce projet. Sur décision du Président de la République, Nicols Sarkozy, le projet est abandonné fin mai 2011. A l’automne 2012 des associations écologistes déposent deux dossiers d’introduction de plusieurs ours sur la chaîne des Pyrénées. Nous n’avons jamais vu de suite à ce projet.

Janvier 2013, voici que deux associations relancent un nouveau projet pour deux ourses: une dans les Pyrénées occidentales et l’autre dans les Pyrénées centrales. Il s’agit bien d’un nouveau projet avec d’autres acteurs pour lequel le public concerné n’a jamais été informé afin de participer à son élaboration à tous les stades de l’avancée. Il est donc clair qu’il ne remplit pas les conditions de validation légale. Et puis, il faudra une nouvelle consultation publique qui pourrait bien tourner en pire à des résultats similaires à ceux de 2011.

- Ferus et Pays de l'Ours-Adet ont décidé de lâcher deux ourses dans les Pyrénées

Les lâchers seront réalisés dès le printemps 2013, ou en 2014, selon la date d’autorisation.

Ils concerneront:

Pour mémoire, les premiers lâchers d’ours en France, en 1996 et 1997, ont déjà été réalisés par ces associations.

Pour ces prochaines opérations, Pays de l'Ours - Adet et Ferus sont entourées de partenaires associatifs impliqués: SEPANSO 64, Nature-Midi-Pyrénées, France Nature Environnement Midi-Pyrénées, Nature-Comminges, Société Française d’Etude et de Protection des Mammifères, et des Parcs animaliers: «La Colline aux marmottes» (Argelès-Gazost) et «Parc’Ours» (Borce) qui apportent leurs compétences et leur expérience.

Ferus, Pays de l'Ours - Adet et leurs partenaires prendront en charge l’intégralité des opérations: organisation, réalisation, et financement sur des fonds privés, afin d’éviter tout débat sur les dépenses publiques en période de crise.

Considérant la menace de poursuites judiciaires imminentes de la Commission Européenne contre la France pour insuffisance de protection de l’ours brun, le gouvernement a tout intérêt à donner une suite favorable et rapide aux dossiers déposés par les associations: son accord suffit pour lancer les opérations.

Communiqué de Ferus et Pays de l'Ours - Adet du 24 janvier 2013