Les suisses partagés sur le retour de l'ours

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Comme partout où il y a l'ours ou le loup il y a des favorables et des opposés. Mais les favorables ne sont pas souvent ceux qui sont directement concernés par la problématique.
Comme toujours, ce sont les associations environnementalistes qui viennent jeter de l'huile sur le feu et mettre la pagaille en créant la discorde entre tout le monde selon le principe bien connu "diviser pour régner". La Suisse n'échappe pas à cette règle d'une association au passé pour le moins trouble.

Le retour de l'ours en Suisse en 2009 selon le WWF

- Retour de l'ours: Paysans inquiets!

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Le fameux sondage du WWF (85% des Suisses favorables au retour de l'ours), qui procède plus de l'acte de foi que de la réalité, ne suffira pas à faire oublier les dangers (pour l'homme et pour les animaux) que représente le retour du plantigrade.

L'Union suisse des paysans vient de réaffirmer ses craintes face au retour de l'ours:

"Il n'y a pas de place pour cohabiter avec l'ours en Suisse"

L'Union suisse des paysans est réticente au retour de l'ours dans nos contrées. Elle y voit un danger notamment pour l'homme et les moutons.

"Il faudra malheureusement un accident pour que l'on se rende compte que la promiscuité entre l'homme et l'ours est dangereuse", indique Sandra Helfenstein, chargée de communication pour l'Union suisse des paysans (USP). L'organisme a pris position lors de l'élaboration du "Plan ours" par la Confédération en 2006. Il a clairement fait part de ses réticences quant au retour du plantigrade en Suisse. "A notre avis, il n'y a pas assez de place dans notre pays pour que la cohabitation se passe bien. Nous n'avons pas d'immenses espaces comme au nord de l'Europe."

"Rembourser les dégâts"
Pour l'USP, le risque qu'un promeneur se retrouve nez à museau avec un ours est trop grand. "Les récentes expériences ont montré que l'ours à tendance à se rapprocher des endroits habités pour chercher de la nourriture, ce qui peut devenir dangereux." L'Union s'inquiète également pour le sort des moutons et des ruchers. "Les travaux nécessaires à la protection des animaux ainsi que les dégâts éventuels doivent en tous les cas être remboursés." L'USP ne souhaite pourtant pas empêcher la venue naturelle de l'ours en Suisse. "Mais il ne faut pas l'encourager non plus", précise Sandra Helfenstein.

Auteur: Jean Bonnard
Source: Le Nouvelliste du 17 avril 2009

- Commentaire

L'expérience pyrénéenne devrait servir d'exemple aux pays qui auraient des intentions d'introduction d'ours. Pendant plus de 20 ans la réalité des pratiques pastorales, des activités humaines, l'histoire des territoires et les conséquences des grands carnivores ont été cachés aussi bien par les autorités officielles que par les associations environnementalistes qui n'ont strictement aucun but écologique mais seulement des objectifs idéologiques de "tout sauvage" datant des années 1930.

Au-delà du danger et des conséquences de la présence des grands carnivores ours et loups, c'est l'avenir de la démocratie qui est en jeu tant elle est remise en question pour parvenir aux objectifs idéologiques.

Si des grands carnivores doivent s'installer sur un territoire, ils doivent être acceptés par les hommes qui y vivent et non imposés par ceux qui en rêvent sans y vivre. Remettre en cause ce principe est bien une remise en cause des libertés individuelles et collectives des populations du territoire.

C'est, entre autre, pour cette raison que les actions des associations environnementalistes notamment le WWF et ses satellites doivent être combattus sur tous les fronts.

Louis Dollo, le 18 avril 2009

- 90% des Valaisans contre le retour de l'ours!

Le WWF claironnait récemment que 85 % des Suisses étaient favorables au retour de l'ours dans notre pays.

Je n'ai pas été sondé. Mes collègues non plus. Mes amis pas plus. J'ai posé la question tout autour de moi, je n'a pas trouvé de sondés.

Un collègue, Pascal Guex, tout aussi perplexe que moi face aux sondages, s'est fendu d'un billet d'humeur qui devrait décrocher la note maximale sur le blog Estoc de Rembarre, ancien prof qui note désormais chaque semaine un des billets d'humeur du NF.

Mais son commentaire est fondé sur un autre sondage qui donne un résultat moins surprenant que celui du WWF: 10% des Valaisans sont favorables au retour de l'ours!

Mis à part l'espace ouvert par ce blog d'irréductibles chasseurs, gageons que ce sondage n'aura pas l'honneur des gazettes. Dommage, tant il est certain qu'il est au moins aussi conforme à la réalité que le sondage du WWF.

Auteur: Jean Bonnard
Source: Le Nouvelliste du 15 avril 2009