- Dans les Pyrénées françaises, il existe plusieurs lieux conflictuels
- L'usage sur les pistes de ski à la fermeture des stations à partir de 16h30 / 17h.
- Les incursions andorranes dans la haute vallée du Campcardos
- Le ravitaillement potentiel des refuges et restaurants d'altitude
- Le lieu le plus conflictuel semble bien être Les Bouillouses dans les Pyrénées-Orientales (Catalogne Sud - Massif du Carlit)
Qu'en est-il exactement?
Les Bouillouses est un site naturel protégé dans le massif du Carlit. Il est constitué de nombreux lacs dont le principal est le résultat d'un barrage construit dans les années 1920 par la Compagnie du Midi, Société de chemins de fer, pour l'alimentation électrique du "petit train jaune". On l'atteint par une route depuis Mont-Louis. En bout de route, il y a le barrage et des bâtiments ayant servi au logement des ouvriers puis transformés en colonie de vacances pour les enfants des personnels de la SNCF jusque dans les années 1960.
Par la suite, le Club Alpin Français a acquis un des bâtiments pour en faire un refuge. Puis fut construit sur l'autre rive un hôtel (hôtel des "Bonnesorres") assez impressionnant plus ou moins laissé en désuétude (mais néanmoins en activité au moins estivale) et qui était destiné à l'entraînement en altitude des sportifs de haut niveau (de l'EPO naturelle). En 2000 (date précise à vérifier), un des bâtiments SNCF du barrage était transformé en auberge.
Inutile de dire que jusqu'à environ 2000 il régnait sur ce site, aujourd'hui protégé, une certaine pagaille où tout le monde y faisait son business sans grand souci de protéger le milieu, avec des voitures et des bus garés un peu partout sur les pelouses au milieu du bétail en liberté (les Espagnols de l'enclave de Llivia ont un droit de pacage sur ce secteur). L'hiver, l'accès en voiture a toujours été interdit au-dessus de la station hydroélectrique. L'été, la circulation est réglementée depuis 2000 avec des règles de circulation assez strictes. Tout le monde l'accepte et nous pouvons dire que le système fonctionne bien tout en permettant au site des Bouillouses de retrouver son calme, sa sérénité et sa beauté.
Aux Bouillouses, si le gérant du chalet-refuge CAF, Jean Viguier utilise un engin pour se ravitailler l'hiver c'est normal et légal. Mais ce qui l'est moins c'est l'utilisation
commerciale qu'en fait son voisin l'auberge du CARLIT crée seulement depuis un an. Après l'arrêt de cette activité par l'hôtel des "Bonnesorres", elle continue à développer cette
activité très lucrative, je pense.
Peut être que dans les PO, la loi est un peu moins vite appliquée mais je pense surtout que les pouvoirs publics hésitent fortement à stopper toute forme d'activité économique
pour des raisons éthiques. Si vous désirez manifester votre mécontentement et aider ainsi Jean Viguier du chalet CAF dans sa croisade contre les moto-neiges, écrivez au service
de presse de la Préfecture des Pyrénées-Orientales
Le 8 janvier 2003, le propriétaire de l'auberge concernée me faisait part se son mécontentement:
Date: Thu, 8 Jan 2004 13:15:37 +0100 (Paris, Madrid)
From: "auberge du carlit" aubergeducarlit@free.fr
To: l.dollo@wanadoo.fr
Subject: Alerte Spam: Informations
Monsieur,
Sur votre site, le monde de la Montagne, et notamment sur la lettre n°1, vous tenez des propos mensongers, tant en ce qui concerne la légalité des agissements de Monsieur
Viguier, qu'en ce qui en est de l'utilisation des motos neiges de l'Auberge du Carlit. Vous me semblez très mal informés à ce sujet et je vous prie de bien vouloir retirer ce
paragraphe nous concernant dès réception de ce courrier. Nous pouvons vous renseigner sur ce qui est légal ou non par des textes de loi et des références sur les motos neige. Nous
restons à votre dispositions.Salutations. Mr Chiarillo Fabrice.
Le 10 janvier 2003, j'envoyais cette réponse: Rien de mensonger. mais je refuse de céder au lobbying