Tunnel du Somport: Fiche signalétique

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Le tunnel sous le col du Somport fait couler beaucoup d'encre. Il est dit à peu près tout et n'importe quoi à son sujet. Ci-dessous, vous avez la fiche signalètique de ce tunnel dont l'accès n'a jamais ètè prèvu par une autoroute. Le tunnel n'est d'ailleurs pas prèvu pour ça. Les prèvisions sont ègalement très loin des milliers de poids lourds annoncès si on tient compte qu'actuellement il y a 150 PL/jour qui passent par le col en zone centrale du Parc National (zone à ours) dont une bonne partie constituèe par le transport du maïs des plaines bèarnaises au silo de la gare de Canfranc. [1]

- Caractèristiques gèomètriques principales

- Niveau de trafic (exprimé en trafic moyen journalier)

- Caractéristiques techniques

- Dispositifs de sécurité mis en oeuvre

La mise aux nouvelles normes suite à la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc a conduit a faire 9 galeries de liaison avec le tunnel ferroviaire qui servira de tunnel de service. Neuf autres galeries de liaison vont être faites depuis les refuges

Ces liaisons entre les 2 tunnels laissent présager qu'il y a peu de chance pour que le tunnel ferroviaire soit remis un jour en service.

Par ailleurs, l'ouverture du tunnel routier évitera de surcharger le col et éliminera tous camions en zone centrale du parc et dans la traversée du village de Canfranc. Il ne restera dans la partie supérieure que le passage des touristes et l'accès aux stations de ski.

Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT) estimait le 25 octobre 2001 que le drame survenu en Suisse (Saint Gotart) confirmait "le danger intrinsèque des tunnels routiers" et devait "inciter fortement le gouvernement à ne pas ouvrir ou rouvrir les tunnels routiers du Mont-Blanc, de Sainte-Marie-aux-Mines et du Somport".

A suivre ce type de raisonnement, on peut penser qu'après chaque remise état conduirait à la fermeture de tous les tunnels. Sans négliger les risques, ce genre de solution extrêmiste est assez peu réaliste. Par ailluers, les risques existent partout et c'est peut être le principe de l'acceptation des risques qui est remis en cause. N'y a-t-il pas aussi un risque à passer par un col enneigé? Néanmoins, il est assez regrettable de parler de ferroutage pour dans 25 ans. Un quart de siècle pour faire évoluer des transits par la montagne sans parler du temps avant la prise de décision. Surprenant non?

[1] Quand on sait que l'A64 n'atteint pas le seuil de rentabilité de 6 à 7000 véhicules/jour entre Pau et Tarbes, il semble peu probable que le tunnel puisse les atteindre même à moyen terme.