Loup en Italie - Le projet Life Medwolf
Le projet de financement européen LIFE MED-Wolf est accordé pour les meilleurs actions pratiques pour la conservation du loup dans les zones de type méditerranéen (Life 11 NAT / IT / 069) – est réalisé en Italie, sur le territoire de la province de Grosseto et au Portugal, dans les districts de Guarda et de Castelo Branco.
Le programme LIFE est un instrument financier soutenant des projets environnementaux de conservation naturelle dans les pays européens pour la mise en œuvre des directives Habitats et Oiseaux (directives 92/43 / CE et 2009/147 / CE du Parlement européen et du Conseil). LIFE + Nature et biodiversité soutien de projets d'actions de co-financement visant à:
- Meilleures pratiques et / ou des projets démonstratifs qui contribuent à la mise en œuvre des objectifs en matière de directives Habitats et Oiseaux
- Projets démonstratifs / novateurs de stratégie de l'UE 2020 pour la mise en œuvre de la biodiversité
L'objectif du projet Life Med-Wolf est de réduire le conflit entre la présence du loup et les activités humaines dans les zones rurales où la tradition culturelle de la coexistence avec les prédateurs est perdue. MED-Wolf associe les organisations agricoles et associations environnementales italiennes et portugaises, les institutions étatiques et les centres de recherche, dans une collaboration unique.
- Loup et désinformation
Selon le site web européen, (capté le 18 février 2015): "Malheureusement de plus en plus souvent le mot loup est lié à une désinformation répandue et croissante. Une sorte d'alarmisme sans fondement se développe via le web et la presse. Un des exemples les plus récents sont les nouvelles de la province de L'Aquila, où un homme a été attaqué par un loup dans une station d'essence. Nouvelles nié rapidement".
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Observation
Il serait intéressant que l'Union Européenne publie chaque année et pour chaque pays de l'Union, l'évolution du nombre estimé de loups et le nombre de victimes du loup ainsi que le coût annuel engagé par chaque état et le montant de l'aide européenne accordé à chacun des états. Curieusement, cette information est absente su Web. Plus facile de parler de désinformation.
- Le Berger de Maremme et Abruzzes: une ressource pour le territoire
La province de Grosseto et l'Institut d'écologie appliquée (AIE) a organisé un séminaire sur le chien de protection Berger de Maremme à l'Istituto Tecnico Agrario de Grosseto, le samedi 21 Février 2015. L'occasion d'expliquer la ressource importante du chien de protection et sa bonne gestion par les éleveurs.
En savoir plus (en anglais)
- Observation
En Italie c'est le chien de protection Maremme et Abruzze qui fait l'objet d'un business et en France c'est le Patou des Pyrénées contre l'avis de nombreux éleveurs.... A chacun son marché et ses marchands.
La France a eu son séminaire sur les moyens de protection organisé le 4 juin 2013 par le CERPAM.
Conclusion sans appel:
il n'existe pas de moyens de protection efficace. Mais il existe des penseurs et des commerçants qui y croient encore... Rarement des professionnels de l'élevage qui, en Italie,
préfèrent s'exercer aux plaisirs de la destruction du loup. Solution apparemment plus efficace même clandestinement.
- Les clôtures de protection préconisées
Les penseurs italiens et européens ont imaginé des clôtures grillagées de 2m de haut pour les parcages de nuit. Preuve de l'ignorance de ces penseurs: les attaques ont également lieu de jour devant les bergers qui ne peuvent pas toujours tirer sur les loups. Par ailleurs, ces clôtures sont difficiles à mettre en œuvre sur des estives et alpages français et constituent des entraves au reste de la faune sauvage. Autre preuve de l'ignorance des protagonistes: la biodiversité n'est pas faite que d'un animal emblématique. Mais les écologistes n'en parlent jamais.
En Italie, la qualité des clôtures est contrôlée chaque année pour le versement des aides. Une contrainte de plus alors qu'en France on cherche à les réduire.
- Les clôtures anti-loups en Italie
Les conseils des écologistes transalpins pour la protection des troupeaux contre les prédations de loups font froids dans le dos autant pour les bergers que pour les randonneurs. Les photos ci-dessous nous donnent un exemple de barrière anti-Loup pour le bétail afin de l'abriter la nuit uniquement.
Il s'agit de clôtures fixes, enterrées à au moins un mètre de profondeur pour éviter que le loup fasse une galerie de passage, 2 mètres de haut et le haut du grillage plié vers l'extérieur.
Ces photos prises dans le cadre du processus d'inspection pour le contrôle des clôtures fixes par Campagnatico (Grosseto) appliqué aux bénéficiaires de mesures préventives dans le cadre de l'action de financement européen Life Med-Wolf. Les éleveurs français sont-ils prêts à accepter de telles mesures ? Ont-ils le droit de donner leur avis? Les randonneurs qui devront souvent passer entre 2 rangées de grillages apprécieront ils ? Dans les villages de montagne, ne risque-t-on pas plus de voir les humains parqués pour laisser la liberté aux loups? Ces populations montagnardes ont-elles le droit de donner leur avis sur leur mode de vie?
La problématique de l'Union Européenne en matière d'environnement est qu'il n'est jamais tenu compte de l'avis et des particularismes locaux. Pire: l'humain est inexistant des démarches. La notion de développement durable est inconnue dans le vocabulaire de la directive habitats et écologiste. Les sciences humaines ne sont représentées dans aucune commission européenne tout comme on nie systématiquement l'histoire.
