La Voix est libre : débat consacré au loup du 28 septembre 2013

 

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Les 21 et 22 septembre 2013, deux loups ont été abattus dans les Alpes-Maritimes par des chasseurs dans le cadre légal des tirs de loups autorisés à l’occasion de battues de chasse. Contrairement à ce que font croire les organisations écologistes, en toute mauvaise foi, il ne s’agit ni de chasse ni de battues au loup même si, par facilité de langage, les médias parlent de "chasse au loup".

 


La réalité est qu’il est difficile de pratiquer des prélèvements de loups en attendant qu’ils se montrent aux bergers ou aux agents de l’ONCFS. Cette notion est une profonde stupidité. Par contre, des chasseurs en action de chasse en battue au lièvre, au cerf, au sanglier…. Avec des chiens, ont beaucoup plus de chance de se trouver en présence de loups. Par ailleurs, il ne s’agit pas de tuer tous les loups qui se présentent. Le nombre de loups à abattre est déterminé par le Préfet. S’il se présente 5 loups et que le nombre limite est de deux, il en restera 3 même si la preuve a été faite que pour être efficace il faut éliminer la meute entière.

Le problème pour les écologistes c’est la présence de chasseurs dans les possibilités d’intervention contre le loup. Leur excitation contre cette situation est motivée par deux motifs :

1/ Une obsession maladive contre le principe même de la chasse, proche de l’hystérie.

2/ L’efficacité de leurs actions qui tranchent avec l’inertie organisée de l’ONCFS le plus souvent de concert avec les mouvements écologistes.

Les écologistes prétendent que l’intervention des chasseurs est illégale. Problème : ils ne fournissent qu’une production verbeuse mais aucun argument juridique. Sur quelle base est-ce illégale ??? Mystère !

Si pour certains écologistes il s’agit d’une "dérèglementation totale concernant une espèce protégée". En fait, il s’agit de l’application de l’article 16 de la directive habitats. Mais là encore il s’agit d’un gros problème pour les écologistes. Après avoir utilisé cette directive comme un sésame contre tout ce qui ne va pas dans leur sens, cette même directive se retourne contre eux. La propagande implacable qu’ils ont menés avec, le plus souvent, des aides publiques d’un montant impressionnant, s’est toujours concentrée que sur des articles favorables à leurs objectifs. Il n’a jamais été fait allusion à ce qui pouvait être favorable aux éleveurs, bergers et habitants des vallées de montagne. Il faut, aujourd’hui, réparer les erreurs du passé.

Le débat télévisé… et les invités

Débat organisé par France 3 Côte d’Azur le 28 septembre 2013

  • Sylvie Cendre, sous-préfète chargée de mission Nice-Montagne à la Préfecture des Alpes-Maritimes
  • Bernard Baudin, Président de la Fédération Nationale des Chasseurs (et également Président Fédération 06)
  • Pierre Athanaze, Président de l’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages). Cette association a saisi le tribunal administratif de Nice pour « exercice illégal de la chasse au loup ». Il sera en duplex de France 3 Lyon.
  • Katia Baillet-Ascenzi, Eleveur ovin - Responsable de l'élevage Chambre d'Agriculture 06

Enfin, diffusion du témoignage d’Annabelle Jaeger, conseillère régionale PACA Europe Ecologie Les Verts. Elle a passé cet été une semaine avec un berger dans les alpages pour mieux comprendre le point de vue des éleveurs.


Débat consacré au loup (28.09.2013 - LVEL) par La-Voix-est-libre-F3-CA

 

Il est difficile, dans ce type de débat qui tente d’éclairer les auditeurs c’est-à-dire le grand public, d’aborder tous les problèmes souhaités et surtout des approfondir. Les participants n’ont aucune liberté. Ils sont liés aux sujets qui intéressent l’animateur qui ne connaît pas le sujet dans ses détails. Par ailleurs TOUS les débats, où participent des écologistes, sont systématiquement faussés par des mensonges, amalgames et inexactitudes affirmées par leurs représentants. Ici, Pierre Athanaze, doté d’un culot incroyable, affirme l’illégalité des décisions préfectorales. Sur quelle base ? A partir de quel texte ? Nous n’en savons rien. Mais il affirme. Difficile partant de cette méthode de mener un débat sérieux puisque nous devons accepter le postulat qu’il a raison.

De la même manière il ment sur la situation en Italie où c'est le même problème qu'en France. Il suffit de faire quelques recherches sur le Net pour s’en convaincre. Mais raconter n’importe quoi à la TV, il en restera toujours un peu.

Par contre, à la question qui lui est adressée par Katia Baillet-Ascenzi pour savoir à quoi il sert, la réponse se fait attendre. Evidemment il n’a rien à répondre sauf que lui aussi a les pieds dans la terre en étant forestier. Fonctionnaire de l’ONF ? Sûrement avec beaucoup plus de confort de vie que les bergers et éleveurs montagnards français. Nous retiendrons qu’il ne parle que de lui. Son association ASPAS a-t-elle d’autres adhérents ? Rien n’est sûr. Du moins pas beaucoup puisqu’on ne le voit pas ailleurs que dans les médias ou les couloirs de tribunaux.

Sylvie Gendre, sous-préfète des Alpes-Maritimes, chargée du dossier loup a dit (à 40'30) : "Le cœur de Parc est sanctuarisé. Je sais que c'est une vieille revendication des éleveurs mais il n'a jamais été question d'autoriser le tir. Tous les tirs autorisés le sont dans des zones où la prédation est importante."

Le cœur du Parc est donc sanctuarisé. Personne n’avait osé le dire surtout avant la signature de la charte par les communes. Mais si ce cœur est sanctuarisé, alors disons clairement que toute activité humaine, y compris le pastoralisme, est incompatible avec les objectifs des parcs nationaux. Il faut donc que les troupeaux quittent ce cœur dédié au tout sauvage conformément à l’idéologie de l’écologie profonde.

L’absence de temps fait que les fondamentaux ne sont pas rappeler aux téléspectateurs pour au moins sa connaissance plus complète du dossier. Pas même une information complémentaire sur le Net de France 3. Il en est ainsi de :

  • L'article L113-1 du Code Rural sur le rôle et la reconnaissance du pastoralisme ainsi que les obligations de l'Etat face aux grands prédateurs
  • Article 16 de la directive habitats, le rappeler.... ça aide.... La sous-préfète y a fait allusion mais les auditeurs tout comme l’animateur ne savent pas de quoi il est question. Et pas le temps de fournir des explications.
  • La sous-préfète précise que le loup est une "espèce non menacée"... Il faudra le traduire en droit européen. Ou reconnaitre les manipulations de l'UICN ? Comment faire croire ceci aux téléspectateurs après plusieurs décennies de mensonges écologistes mais aussi de l’Etat. http://www.pyrenees-pireneus.com/Environnement/Institutions-Commissions/UICN/2013-01-13-Resume-La-liste-rouge-nationale-et-UICN.html

Nous pouvons néanmoins retenir globalement que :

  1. que l'état à travers la sous-préfète s'engage sérieusement vers la régulation du loup et s'est trouvé exaspérée par l'ASPAS qui raconte n’importe quoi.
  2. les arguments de l'ASPAS sont néants. Ils prétendent une illégalité mais n'apportent aucune référence ce qui fausse le débat.
  3. le dialogue avec les écologistes est sans intérêt car il n’apporte rien. Ils restent sur les mêmes positions depuis plus de 20 ans, refusent de voir la réalité palabre sur des inepties. Ces débats sont des pertes de temps et d’énergie.

Louis Dollo, le 30 septembre 2013

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