Le loup dans le Vézelay sous Vauban

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Petit retour sur l’histoire du loup en Bourgogne…. Le prédateur était présent au 17ème siècle et faisait des dégâts aussi bien sur le gibier que sur les animaux d’élevage, manifestement dans des proportions importantes. Ce n’est pas pour autant que cela doit justifier son retour, bien au contraire, l’histoire nous montre que le loup n’a jamais été désirable.

Au 17ème siècle, les mêmes reprochent qu'en 2014 étaient fait aux loups de manger le bétail en Bourgogne dans l'élection de Vézelay. Il n'est pas fait allusion à une quelconque cohabitation prédateurs / éleveurs / populations locales. D'où vient cette idée de nos écologistes de vouloir, à tout prix, faire cohabiter le mouton et son prédateur sauvage?

Une pure invention. Comme dans toutes sectes, il est fait abstraction de la vérité du passé, de la culture, du vécu, de l'expérience, de l'histoire. Tout est réinventé pour servir une cause définie par un gourou. Ici, la cause, c'est le tout sauvage. Et pour ensauvager un territoire il faut le vider de sa population en lui rendant la vie impossible. Le loup comme l'ours sont des moyens en même temps que des contraintes environnementales souvent impossibles ou, au mieux, difficiles à respecter.

La Bourgogne n'échappe pas à cette démarche avec un projet de Parc National totalement irréaliste qui servira de réserve à prédateurs, rendant la vie impossible aux alentours et servant de base pour propager les dits grands prédateurs vers les forêts plus à l'ouest. Objectif : concentré les populations dans des métropoles urbaines bétonnées verticalement pour occuper le moins possible une surface de terre à vocation.... sauvage.

- Les oisivetés de monsieur de Vauban, ou ramas de plusieurs mémoires de sa façon sur différents sujets

Auteur: Sébastien Le Prestre de Vauban
Editions Champ Vallon, 2007 - 1721 pages
Rappel historique....

- Note de présentation de l'ouvrage

Le maréchal de Vauban (1633-1707), dont le nom est associé aux places fortes, joyaux de la fortification bastionnée, et à la guerre de siège menée par Louis XIV, a rédigé de très nombreux mémoires dont il a sélectionné ceux qui lui tenaient vraisemblablement le plus à cœur sous le titre "Mes Oisivetés ou ramas de plusieurs mémoires sur différents sujets". Les Oisivetés, souvent citées comme une œuvre originale et importante pour la connaissance de la France du Roi-Soleil, n'ont curieusement jamais été publiées dans leur intégralité....... Voir la suite...

Le loup bien présent dans l'élection de Vézelay... page 439 et 440 nous pouvons lire:

"Il y aurait assez de gibier et de venaison, si les loups et les renards, dont le pays est plein, ne les diminuaient considérablement, aussi bien que les paysans, qui sont presque tous chasseurs, directement ou indirectement.

"Les mêmes loups font encore un tort considérable aux bestiaux dont ils blessent, tuent, et mangent une grande quantité tous les ans, sans qu'il soit guère possible d'y remédier à cause de la grande étendue de bois dont le pays est presque à demi couvert".

- Rappel historique....

Vauban (1633-1707), commissaire général des fortifications, maréchal de France et seigneur de Bazoches. Il est le seigneur de six des cinquante-quatre paroisses de l'élection de Vézelay, qu'il décrit très précisément dans son document de 1697: "Description géographique de l'élection de Vézelay, contenant ses revenus, sa qualité, les mœurs de ses habitants, leur pauvreté et richesse, la fertilité du pays et ce que l'on pourrait y faire pour en corriger la stérilité et procurer l'augmentation des peuples et l'accroissement des bestiaux".

Et la démographie de la commune de Vézelay.... En 2011, la commune comptait 433 habitants alors qu'en 1793 il y en avait 1300... Nous pouvons imaginer que la démographie de tout le territoire a évolué de la même manière.

- Note de présentation de l'ouvrage

"Le maréchal de Vauban (1633-1707), dont le nom est associé aux places fortes, joyaux de la fortification bastionnée, et à la guerre de siège menée par Louis XIV, a rédigé de très nombreux mémoires dont il a sélectionné ceux qui lui tenaient vraisemblablement le plus à cœur sous le titre "Mes Oisivetés ou ramas de plusieurs mémoires sur différents sujets". Les Oisivetés, souvent citées comme une œuvre originale et importante pour la connaissance de la France du Roi-Soleil, n'ont curieusement jamais été publiées dans leur intégralité. Ce recueil, cité par Fontenelle dans l'éloge funèbre de Vauban à l'académie des Sciences comme exemplaire du génie de son auteur, n'existe dans aucune bibliothèque et l'intérêt qu'il suscite se heurte toujours à la dispersion des volumes qui le composent et au silence du maréchal sur ses intentions. Un travail historiographique a été nécessaire pour établir la liste des mémoires regroupés dans les douze tomes mentionnés par Fontenelle et offrir cette édition critique, première publication intégrale des Oisivetés. C'est bien une version inédite des vingt-neuf mémoires présentés et annotés par des historiens spécialistes qui est enfin proposée ici. Ces textes, qui forment un ensemble de près de 3 650 pages manuscrites, ont été établis à partir de la version conservée dans le fonds privé des archives du maréchal (fonds Le Peletier de Rosanbo). Par la diversité des sujets traités, c'est la France du règne de Louis XIV qui se dessine au fil du recueil. La recherche d'une solide documentation descriptive, chiffrée, officielle ou officieuse, une observation exercée par d'innombrables déplacements dans le royaume au cours de cinquante années de travail acharné, un solide bon sens et une volonté démonstrative donnent au témoignage de Vauban une grande crédibilité. Son argumentation, qui se veut irréfutable, repose souvent sur des calculs, sur des cartes, des descriptions et des témoignages. Particulièrement soucieux de la défense du royaume, il multiplie les recommandations concernant la double ligne de places fortes, le développement des camps retranchés et une meilleure organisation des troupes et des munitions des places pour éviter les dépenses inutiles. Dans le même esprit, il examine les effets défavorables de la politique royale : révocation de l'édit de Nantes, excès de la fiscalité, inutilité des courtisans, abandon des colonies, annexion de territoires au-delà des bornes naturelles, acceptation de la couronne espagnole pour Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV. Tous les mémoires des Oisivetés rappellent que la première mission du monarque doit être le bonheur et l'accroissement de ses sujets, conditions de leur obéissance. Celui qui fut tout au long de sa carrière militaire le fidèle serviteur du monarque absolu se révèle ainsi, dans les écrits de l'automne de sa vie, un homme des Lumières".

Source : Book Google