Loup: Colloque international au Parc animalier de Sainte Croix en Moselle

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Ce colloque n'est ni plus ni moins qu'une bouffonnerie de plus pour manipuler les éleveurs et autres décideurs. Et puis un business pour Jean Marc Landry pour sa société suisse. Un spécialiste de la captation d’argent public autant que de la manipulation européenne via la nébuleuse LCIE. Quant au projet Canovis, rien de très nouveau depuis 2015 et toujours les mêmes mensonges et manipulations.

19 juin 2016 - Loup: mensonges et manipulations d'un parc animalier ou comment on manipule vos enfants

- Comment se protéger du loup?

C’est un petit pas pour la science, mais peut-être un grand pas pour l’élevage ovin. Cet automne, une première mondiale s’est déroulée au parc animalier de Sainte-Croix, en Moselle-Sud. L’association suisse Agridea, pour le développement de l’agriculture et de l’espace rural, a mené une étude scientifique inédite sur le comportement des loups face aux actuelles clôtures.

Les résultats de cette étude ont été rendus officiels hier, au parc de Rhodes. L’occasion pour les pros et les antiloups de se retrouver pour des débats animés, encadrés par le naturaliste Patrice Costa, animateur de l’après-midi. «Cette recherche a pour but de trouver des solutions pacifiques contre les dégâts causés par ce prédateur», explique Riccarda Lüthi, biologiste d’Agridea. «L’objectif est d’identifier les stratégies de passage des clôtures actuellement utilisées dans l’agriculture.»

Un protocole scientifique a été élaboré et du matériel de pointe installé dans deux enclos pour étudier, pendant plusieurs semaines, le comportement des loups affamés face aux séparations électrifiées, derrière lesquelles se trouvait leur nourriture. «La meute de loups gris, plus âgée et à la structure familiale plus stable, ne les a jamais franchies», note la biologiste. « Celle des loups blancs, plus jeunes et moins structurés, les a toutes passées, souvent en force ou par-dessous. » Et, à ch aque fois, un ou deux individus se sont montrés les plus curieux et intrépides.

- Prélèvements sélectifs

«Les résultats ne peuvent pas être généralisés», concède la représentante d’Agridea. «Il faut continuer les expériences avec d’autres meutes. Car au fil des jours, nous avons trouvé des réponses à des questions. Mais d’autres questions sont apparues… » Comme l’importance de l’apprentissage social entre les individus, les failles dans les clôtures…

L’étude a laissé dubitatifs les éleveurs présents lors du colloque, venus de tout le Grand-Est. Pour accueillir les participants, ils avaient dressé à proximité du parc des banderoles et organisé un barbecue. «Il faut trouver des solutions», indique Stéphane Ermann, président du syndicat ovin de la Moselle. « Il y a toujours plus d’attaques contre nos troupeaux: l’an dernier, 9.000 brebis et agneaux ont été tués par le loup. Outre les pertes financières et les avances de trésorerie pour se protéger, les attaques sont difficiles à supporter psychologiquement pour les éleveurs. On devient esclave du loup. On n’a rien contre lui. Mais qu’il reste en dehors de nos élevages.»

Les mesures de protection actuell es ont prouvé leur inefficacité. «Seul l’homme est capable de bien protéger les troupeaux», insistent les éleveurs, en attente de solutions rapides. Avec une méthode aussi radicale qu’illégale contre cet animal protégé.

«C’est pour améliorer les outils de protection que nous menons ces études» , soutient Jean-Marc Landry, éthologue de l’Ipra (Institut pour la promotion et la recherche sur les animaux de protection des troupeaux), porteur d’une étude intitulée CanOvis dans le Mercantour. «Les clôtures antiloups n’existent pas et aucun système ne restera inviolable face au loup. Mais il faut qu’on travaille ensemble pour avancer et trouver les moyens les plus efficaces possible.» Et , s’il le faut, faire des prélèvements sélectifs sur les populations sauvages (à la place des quotas actuels), pour éliminer les individus les plus prédateurs sur les troupeaux. Une idée qui, elle, fait consensus entre anti et pro-loups.

Source: Le Républicain Lorrain du 19 juin 2016

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